Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

2014-07-15T13:31:18+02:00

Les défis que Le gouvernement doit relever dans l’avenir immédiat ne peuvent

Publié par

Les défis que Le gouvernement doit relever dans l’avenir immédiat ne peuvent se faire sans….. Une savante Communication et une bonne gouvernance pour un développement local durable ! « Le citoyen qui n'est pas impliqué dans la gestion municipale, vivra de rumeurs et toute initiative qui lui est étrangère provoquera chez lui un rejet, ou, pour le moins, de l’indifférence » Paul S. DEHOUMON. Les élections présidentielles 2014 remportées par le candidat Abdelaziz Bouteflika ne sont que le prélude des grands défis qui déterminent l’horizon politique jusqu’à 2020. Le nouveau mandat du Président Bouteflika devra se profiler sous le signe de «bonne gouvernance pour un développement durable de toute la société Algérienne ». Son programme se doit de donner un nouveau souffle à l’Etat et à la société Algérienne. Il faut que les efforts se focalisent sur « la continuité du travail pour une république rénovée, une diversification de l’économie nationale, l’accès des jeunes à l’emploi, la résolution définitive du problème du logement et le développement du tourisme» comme l’a annoncé son porte-parole Abdelmalek Sellal, ce qui constitue l’essentiel des objectifs économiques de son programme et qui ne peut devenir concret et papable sur le terrain sans bonne gouvernance. La bonne gouvernance renvoie à la mise en place de nouveaux modes de régulation plus souples, fondés sur le partenariat entre tout les acteurs de la société, elle recouvre aussi bien la capacité du gouvernement à gérer efficacement ses ressources, à mettre en œuvre des politiques pertinentes, que le respect des citoyens et de l'Etat pour les institutions, ainsi que l'existence d'un contrôle démocratique sur les agents chargés de l'autorité. Elle est aussi, l'exercice des pouvoirs politiques, économiques et administratifs dans le but de gérer les affaires publiques du pays à tous les niveaux. En d'autres termes, elle est la manière dont la société ( toute la société) s'organise pour prendre des décisions engageant toute la collectivité, résoudre les problèmes communs, mobiliser, allouer et gérer les ressources communes, trancher les différends qui existent .En un mot elle est un ensemble de valeurs, d'orientations et d'institutions qui permettent à la société de gérer ses processus économiques, politiques et sociaux à tous les niveaux grâce à l'interaction entre le gouvernement, la société civile, le secteur privé et les citoyens. Ça vaut le coup de combiner tous ces ingrédients pour un développement durable auquel participeront les citoyens. L’image promue de la cité doit être en accord avec l'image vécue par la population ou perçue par les touristes ou hôtes. Il s'agit de permettre aux populations locales d'être des citoyens capables d'amorcer le développement endogène de leurs localités et cela ne se réalise qu’avec une vraie décentralisation et une bonne communication pour aboutir à une bonne gouvernance. La décentralisation conçoit les collectivités locales comme des espaces d'un développement économique et social devant nécessairement passer par l'esprit d'initiatives, la créativité, l’innovation la responsabilité et la maximisation de l'utilisation des potentialités locales. La participation du citoyen est le garant de la démocratie et d'un développement économique et culturel ; développement économique dans le sens du renforcement de la capacité des communautés pour faire face aux problèmes de développement de manière responsable ; et développement culturel dans le sens de permettre au citoyen de s’exprimer à travers ses propres repères culturels, de les mettre en valeurs et d’en être fier. Il n'y a donc pas de démocratie locale si le citoyen à la base ne peut jouir de sa liberté de pensée et de participation, car le processus de la démocratie locale implique directement le citoyen dans la prise de décisions et dans les mécanismes de contrôle de ceux qui ont en charge la gestion des affaires de la cité. Suggérer cependant une permanente sensibilisation du citoyen apparaissant comme un monde à part, très exigeant qui réclame tant de droits, mais se souciant très peu de ses devoirs. Il faudra donc le sensibiliser, l'éduquer, le former pour qu'il ait la « conscience civique » nécessaire au développement local, à la participation dans la reconstruction des communes politiquement, économiquement et culturellement. En effet, la communication, dans un système de démocratie locale, est une réorganisation des échanges au sein de la société dans le sens d'une reconnaissance de l'individu, considéré non plus comme un spectateur passif au développement( comptant toujours sur une aide externe) , mais plutôt comme un acteur impliqué et responsabilisé ( porteur de projets économiques et culturels) . Les populations ont développé la mentalité assistées, héritée de la colonisation et encouragée par les gouverneurs algériens passés et présents. Elles attendent tout, de l'Etat (l’état doit nettoyer les rues, importer les produits alimentaires, veiller à l’environnement, s’occuper du tourisme…etc.). Ceci relève de l'insuffisance de sensibilisation. Les méthodes et techniques de communication pourraient servir les objectifs du développement local durable adoptées par les décideurs et les planificateurs et permettraient aux populations d'être suffisamment sûres d'elles-mêmes pour mener à terme de nouveaux projets ( petites entreprise d’artisanat, d’agriculture familiale et/ ou bio, de spectacles : théâtre pour enfants et adulte et tout ce qui peut attirer le touriste local) , d'avoir accès aux nouveaux savoirs et connaissances que requièrent ces projets et de surmonter l'obstacle du sous développement et de la dépendance de l’état. Dans un climat où règne une tradition fragile de participation citoyenne, la bonne gouvernance locale reste une étape importante si l'on veut créer des possibilités d'interaction entre les citoyens et l'Etat. Il est à noter qu’en Algérie la décentralisation s'est le plus souvent arrêtée au niveau des autorités sous-nationales ou municipales et la notion même est rarement étendue jusqu'aux institutions locales, celles de la société civile et le citoyen qui sont pourtant les acteurs réels de la gouvernance locale et ceci par absence d’une communication institutionnelle, qui revêt une importance particulière pour un bon épanouissement d'une société civile rigoureuse et de même, qu'une société puissante est une condition préalable de tout système de gouvernement authentique, dynamique et décentralisé donc démocratique. Mme Bensaada Bakhta

Voir les commentaires

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
commentaires

Girl Gift Template by Ipietoon - Hébergé par Overblog